samedi 28 juin 2008

Terre d'aimer

Le livre - les anciens dieux (Demeter)

Elle avait l'ouïe fine :
Son coeur déchiré
C'est le souffle du vent
Qui parcourt ma terre.


"Si les hommes sont devenus si malheureux, c’est à cause de leur soif de pouvoir. Ils ont voulu combattre les dieux sur leur propre territoire et n’y ont gagné que souffrance."

source image : Les bois sacrés de Bomarzo

Savoir nourrir le feu

"Jusqu’où la société peut-elle aller sans compromettre l’équilibre général des besoins et des aspirations de chacun ?".

La question révèle le problème :

Tout serait une question de dosage subtil entre l’individualisme et son environnement .

J’utilise le mot "environnement" car le mot société me parait réduire le problème - certains y auraient peut-être même préféré le mot "écologie" pour éviter l’ethnocentrisme, ce qui aurait donné:

"Tout est une question d’alchimie entre l’individu et son écologie".

Or toute bonne alchimie, n’a pas de solution toute faite et repose essentiellement sur le long travail de l’Adepte sur chacun des composants et même ... dans le cas de composants conscients, des composants sur eux même.

Apprendre à se connaitre, à s’entendre, à s’intégrer: "savoir nourrir le feu", voilà ce qui était / est /sera toujours le véritable travail.

Et tu ne sais nourrir le feu que lorsque tu l’écoutes, tout autant que tu t’écoutes toi-même.

jeudi 26 juin 2008

I'M paire version - Je t'EM pire


Un est né Nu,
Cygne d'envers.
Luit pervertit,
Else ingénue.








Crédit image : Le jeune homme et le cygne - Yan D.Soloh

jeudi 19 juin 2008

La petite maison in a crazy world

Intersection inconsciente et origine du Freudisme

Le courtier en assurance des Ingalls
« La petite maison dans la banlieue de Beyrouth est détruite. L'assurance vous offre 15.000 $ en compensation. »

Sarah Ingalls
« Ça me rappelle la guerre contre les indiens, sauf que, cette fois, il semblerait que ça soit nous les indiens. »

Charles – papa Ingalls
« Moi je manque de sexe !
Je suis sur que tu me dis ça parce que, pour une fois que tu ne mets pas ton pyjama avant de te coucher, j'ai rallumé les bougies. »

Maman Ingalls
« Non, je pense que tu manques de sexe, parce que 9 fois sur 10, quand je te vois travailler, c'est pour planter le même poteau dans la prairie. »

Charles – papa Ingalls
« Je ne vois pas ce que le fait de planter des poteaux a à voir avec le sexe.
C'est Sigmund, ton abruti de correspondant allemand, qui te met en tête des choses pareilles ! »

Maman Ingalls
« Pas du tout, M. Freud ne me parle que de la décoration de sa maison ou du type de divan à installer dans son bureau. Mais, tu fais bien de m'y faire penser, je vais lui signaler ton problème de poteau. »

Nelly Oleson
« Monsieur Ingalls, est-il vrai que vous auriez refoulé votre attirance homosexuelle pour M. Edwards ? »

Harriet Oleson
« Nells, je t'interdis désormais, de fournir des poteaux à ce dégénéré de Charles. »

Isaïah Edwards
« Charles, si tu as besoin d'autres poteaux, tu peux compter sur ma charette et mes bras costauds. »

Charles – papa Ingalls
« MAIS FOUTEZ MOI LA PAIX AVEC CETTE HISTOIRE DE POTEAU ! UNE FOIS POUR TOUTE JE N'AI PAS DE MANQUE SEXUEL !!! »

Révérend Alden
« À tout le monde ! Je vais entendre Charles en confession. Il y a longtemps que nous autres ecclésiastiques avons l'expérience de ce genre de chose. »

Révérend Alden
Doucement et en aparté
« Charles, je vais vous aider à sortir de ce mauvais pas et de votre côté, ne dites rien pour nos petites caresses affectueuses du temps où vous étiez mon catéchiste préféré »

Charles – papa Ingalls
« GAAarGLLL !!! - Je me souviens de tout, au secours, AU SECOURS ! Mes nuits agitées, mes cauchemars, mes démangeaisons annales, le poteau sur lequel vous m'attachiez ...»

Le courtier en assurance des Ingalls
« Pour l'indemnisation du préjudice, il y a prescription. Mais pour votre maison à Beyrouth, que faisons nous des 15 000 $ ? »

Laura Ingalls
« Papa, pourrions-nous acheter un nouveau chien avec ces 15 000 $ ; tu sais bien que nous n'avons plus de chien depuis que Jack est mort dans les bombardements. »

La petite Carrie Ingalls
« Oh oui, Oh oui, Oh oui ! »

La fan des Ingalls
« C'est qui cette Sarah Ingalls ? »

L'auteur des Ingalls in a crazy world
« Sarah Ingalls, apparaît à la ligne 13038, en tant que petite-descendante des Ingalls et assistante de rédaction des présentes »

Docteur Baker
« Edwards, je vous trouve l'air une peu pâle, vos défenses immunitaires sont peut-être affaiblie. Quand vous aurez fini d'essayer de cligner de l'oeil en direction de Charles, pourriez-vous passer à mon cabinet rapidement. »

Isaïah Edwards
« Oh docteur, Je ne sais pas ce que j'ai, j'attrape tout ce qui passe ces derniers temps. Il me semble que, c'est depuis que ce cirque est passé et qu'ils m'ont demandé d'héberger quelques jours ce joli singe d'Afrique »

Sigmund Freud
« Chère Madame Ingalls, je ne comprends pas trop ce problème de syndrome immunitaire, mais tous les faits que vous me décrivez, la relation que vous imaginez à propos des poteaux et de la sexualité masculine me semble fort intéressant. Je vous saurais gré de me tenir au courant des suites de cette affaire - Aux fins d'organisation administrative, je vous suggère d'ouvrir un dossier sur ce début d'échange épistolaire au nom de : "la petite maison dans la prairie" »

lundi 16 juin 2008

Chercheur dors-tu ?



Il est des vers dorés
qui signent espace et temps.

Ils sont fées de lumière
Pour nos beaux je d'antan.

dimanche 15 juin 2008

Le Beau est il l'essence de l'art ? (vous avez 2 heures)

L'art[pre]
Une œuvre d'art te touche parce qu'elle est le miroir plus ou moins déformant de ce que tu es.

Ou si tu préfères, ton ressenti n'exprime que l'essence de ton moi profond.

[def]
L'art est la capacité à refléter pour susciter l'interrogation qui à son tour engendre la conscience.

[rel] Beau / Art
Quand à savoir si le beau l'est ou pas : tout est dans le regard que l'artiste a su suscité.

Sinon, une nouvelle question en complément de cette première interrogation forme l'essence d'une réponse :

Le beau est-il le sens de l'art ?

Pénétration transformiste du Feu mâle

Le Livre - Eaux mères

Viens, entres, explores moi, deviens femme en un râle
Je te pénètre et je te sais, je suis le feu mâle
Viens, prends moi, révèles un nouveau monde
Je t'acte par mon pieu, t'anime et te fais qu'onde.

mercredi 11 juin 2008

Delphinitions

Le Livre - Delphinitions (extraits)

(F)acteur

[def] Acteur messager

[cor]
Quel est la forme du messager ?

------------------
Destructeur

[def] Délier les ressources d'un (ré)acteur ayant atteint sa finalité.

[cor]
Veux tu encore te battre ou bien vas tu laisser ta place, dans le nouveau monde, au destructeur ?


Constructeur

[def] Libère un (ré)acteur

[cor]
(Se) delphinir

------------------source contextuelle : Et l'homme se mit à aimer le bruit
Bruit

[def] son dont le sens est mal perçu.
[cor] big bang ?

Mal
[def] (re)action non intégrée par un ego.
[cor] peut-on aimer le mal ?
Aimer
[def] amplifier ses sensations
[syn] haïr
[cor] aimer est-ce prendre ou (se) donner ?
Homme
[def] forme de conscience individuelle
[syn] auto-questionnement, ego
[cor] L'homme fit dieu a son image ?

Forme
[def] structure définie et déterminée
[proc] chaos > informe > forme
[syn] réalité, être
[cor] to be or not ?

lundi 9 juin 2008

Chaos et Déterminisme : le mariage du parfait à l'imparfait

La question du choix dans un univers où tout est écrit se pose en ce que vous choisissez d'en connaître ou d'en ignorer.
Car il faut distinguer le chaos, univers des (im)possibles, du "chants" des consciences, qui lui, relève des choix.

Ainsi, les mots "grand plan" ou "grand architecte" décrivent la problématique des origines d'une façon qui conduit à une vision déformée.

Une conscience ne répond pas, une conscience est une forme interrogative à qui, l'univers par sa structure quantique, sous entendu, le chaos, fournit la meilleure des réponses possibles.

Voir à ce sujet, l'excellente formulation de Seth Lloyd, citée dans un lien précédent : ici

Source contextuelle

jeudi 5 juin 2008

Oh Hanna !

Hannah, est-ce que tu m'entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce ! Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière ! Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité. Lève les yeux, Hannah ! L'âme de l'homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l'arc-en-ciel, vers la lumière de l'espoir. Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !

Source : Discours final du film “Le Dictateur” de Charlie Chaplin

Enseigner

Le con n°1
le prof : Tais toi  !
L'élève : oui, ... j'suis moi

Le con n°2
Penser à passer son temps

Le con n°3
C'est en saignant qu'ON devint un seigneur

Le con n°4
Les faits sont mes fantasmes

Le con n°5
Ta peur nourrit la mienne

Le con n°6
nourrissons, nourris-sons, nourris sons nous, désespoir, (des)espoir, des espoirs, des culs.
(ne mettre la cédille aux culs qu'après les avoir eus)

Gourmandise sucrée

Ce matin mon fils me dit en me présentant mes pantoufles :

"Papa, voici tes chaussons aux pommes, ils sont parfaitement comestibles".

La logique était sans faille, ce n'étaient pas des chaussons aux pommes, ils n'étaient pas parfaitement comestibles ; un non sur un non égal un oui. Je regarde depuis, mes pantoufles d'un air gourmand.

Depuis ce matin, mon regard a changé mes pantoufles, elles fuient ; elles ne supportent pas leur nouvelle condition de gourmandise sucrée.

"Venez à moi, jolies pantoufles,
je ne veux que vous enfiler,
prendre avec vous mon pied !".