vendredi 25 juillet 2008

Le bien et le mal

Il n'y a jamais eu que deux choix : s'ouvrir ou se fermer. Car tu n'es jamais que ce que tu choisis de connaître ou ... d'ignorer.

Je t'aime - je t'intègre.
Je te hais - je dérive ton sens, je te réduis, je te pervertis, je te possède.

La perversion naît de l'appropriation, de la réduction de l’Être à l'avoir.

De réduction en réduction, chaque volonté de possession déconnecte l'individu de l’Être, le démunit des ressources universelles et le rapproche un peu plus de ce qui n'est pas : la mort, le néant.

Celui qui s'ouvre entend, mais seul celui qui sait s'oublier entend vraiment.

On a souvent tendance à lutter contre la souffrance, à essayer de s'en débarrasser. Pourtant la souffrance n'est qu'une alerte, elle indique que le mal, la fermeture, l'ignorance est toujours là.

A la question : Pourquoi je souffre mieux vaut substituer la question : qu'est-ce qu'au fond de moi, je me dois de ne plus ignorer ? - Où le BAS blesse dans mon cheminement vers le HAUT ? - Qu'est ce qui devrait être mis en lumière ?, être tiré de l'inconscient vers le conscient ?

Ce type de question est permanente, car chaque étape est un nouvel équilibre à maîtriser, de nouvelles connaissances à intégrer et à semer.

Et pour bien s'aimer, cultiver le savoir d'oser ...