mercredi 28 octobre 2009

Lâcher-prise

Etre zen au quotidien, c’est très bien. Lâcher-prise, c’est oser aller plus loin et accueillir le changement en s'abandonnant à ce que l'on ne peut pas maîtriser. N'est-ce pas en acceptant de perdre que l'on est susceptible de gagner ?

Lâcher-prise, ce serait de « laisser s’accomplir » sans nous préoccuper - en excès - de nos représentations, préjugés, peurs et même désirs… Tout en sachant renoncer à nos projets trop élaborés, nos programmes d’action, l’attente permanente de résultats, pour redevenir disponible au cœur de soi, à l’essence de son existence.

• Sortir du faire

• Lâcher le contrôle
« Je compare souvent la notion de lâcher-prise à la maîtrise du tir à l’arc, poursuit Virginie Pré. Il est important de se préparer correctement, d’être clair sur la direction vers laquelle on veut aller, mais il y a un moment où il est essentiel de lâcher la flèche et de la laisser suivre son parcours… Il est hors de question de la porter jusqu’à la cible ! » Or, aujourd’hui, tout nous pousse à tenter de garder un tel contrôle le plus longtemps possible. D’autant que, pour y renoncer, il faut accepter de traverser ses peurs, ce qui n’est pas toujours facile : Peur de mal faire, peur d’être dépossédé, peur de se tromper, peur de ne pas être reconnu, peur de manquer… Le lâcher-prise, en nous demandant d’accepter l’inconnu, nous confronte à toutes ces angoisses, mais il nous permet aussi, à force d’en user et d’en abuser, de les apaiser.

• Faire confiance au-delà de soi.

• Savourer

• Compter sur son corps

• Partager


sources : extraits d'un interview de Virgine Pré (coach), par Odile Chabrillac

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