lundi 31 mai 2010

L s'offre : toutes les femmes peuvent s'appeler Marylin

Elle avait le frisson du déséquilibre inspiré, ce soupçon de lâcher prise grisant et renouvelé qui parfois mène à la folie et qui tendait chez elle à maintenir son âme, en permanence, comme au moment d'un saut dans son gouffre intérieur.

Nous étions tous, comme aspirés par son charme, accompagnant en une ronde macabre, tel un groupe d'insectes nocturnes, la frêle et fascinante lueur de cet être à la grâce chancelante et si simplement lumineux.

Je n'avais pas pu être son amant. Comment l'aurais-je pu ? Comment être l'amant de quelqu'un qui meurt un peu plus à chaque fois que tu lui fais l'amour ? De toutes façon j'étais arrivé trop tard, les autres n'y avaient rien compris. Les hommes ne sont pas des insectes qui meurent en dansant autour de la lumière. ils s'y enivrent, s'y épuisent, mais n'en meurent pas. C'est la lumière qui finit par s'éteindre.

2 commentaires:

Sil a dit…

aime m.

Anonyme a dit…

Borderline elle était