samedi 22 décembre 2012

On a tous des limites et à la fois un grand pouvoir.
il faut être conscient des unes sans sous estimer l'autre.

-L-

mercredi 14 novembre 2012

Le rêve est là


Le passé démontrait que
le présent n'était pas le seul probable possible.

L'avenir montra que
tout probable est un possible à inventer.

lundi 15 octobre 2012

Feu de joie pour mourir simple aimant


Doucement le feu s'éteint ;
L'âtre s'envole d'un songe bedonnant.
Le simple dit quelques mots en riant :
"Qu'elle est belle, cette fin de jour à minuit".

mardi 11 septembre 2012

Aes dana - Lysistrata

L'épopée humaine, des origines à son terme ...

samedi 8 septembre 2012

L'arbre à souci

Il y a quelques temps, j'avais retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange.

Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme, et, pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer. Je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet.
Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.

Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il.
« Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants.
Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison.
Et puis, je les reprends le matin ».

« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés.

Aimer, c'est (se) rendre libre

La liberté est une échelle de réalité à deux extrémités ;

D'un côté la folie, 
de l'autre l'esclavage, 
à chacun de trouver son barreau ...

vendredi 7 septembre 2012

De l'ange et de sa soeur

        le saut et le sot?
      
    voilà, j'ai fait le silence. je me prépare
  
        à ?

    à rebondir !

        gaffe le plafond
  
    Chton ïon chton ïon
    pong ong ong ong ong ong ^ ^

    double saut câpré
    petite vrille arrière,
    ciseau

        saut per' arrière
        entrechats

    Mince oui !!!
    ... triple salto.

        Salto toi même !  Nanmého !

    Vous n'auriez pas un peu de poivre ... pour épicer ?
    ça manque de piquant ! ^^
  
        Pour épicer, j'ai les toilettes
  
    Nous n'avons pas les mêmes odeurs !   ^^
    Enfin bon, je fais avec ;
    Épiçons donc ... ^^
  
        Papier?
  
    Le publique va être servi à l'arrivée !
    Oups, pardon, ... j'oubliais.
  
        Quoi?
  
    Je suis en maillot de bain !
    et j'ai laissé mon portefeuille au vestiaire

        Et ta cervelle? au vestiaire aussi?
  
    Bon bon, je me réélève au plongeoir
    Rembobine le film ^^
  
        re ...
        Excuse moi de t'avoir interrompu en vol !
  
    Bon bon, ça va ...
    donc.. rewind
    jusqu'au vestiaire, ...
    [Arrêt sur image] Où qu'j'ai mis ce portefeuille ?
    Le voilà !
    Je le glisse dans le maillot ;  ça me fait un énorme bosse !
        ^^
    Ce n'est pas très distingué ton affaire ! ^^
    ...
    Je remonte
  
        Et le peigne?
  
    Quoi le peigne ?
    Le peigne n'est plus.
    Qu'il se brosse ! ^^

    Chton ïon
    Chton ïon
    Zip !
  
        Tu as fumé quoi?
        ^^

     Voilà, tu m'as fais raté ma saut ! ^^
     J'ai dérapé
  
        Ton seau? épices partout?
  
    Ma carrière est foutue ! ^^

        Elle me laisse de marbre ^^
      
    La tête dans le seau de pisse
        ^^

        rhoooooooo

    Tu parles d'une fin !
    J'avais un fin en Napo ! t'es osé
  
        Le sot de peace est non violent malgré tout
  
    La femme réduit l'homme viot lent à un être on volant,
    un moins que rien, ... snif !

être luxe

Je suis riche
comme jamais
... je n'ai rien.

mardi 4 septembre 2012

L'être ange fait écot et paye sa part à l'obligation mot née terre

L'avion fait la sourde oreille
La nuit trépasse d'un son mat 
Des pas s'emportent d'une bouche d'oseille
Réveil ...

samedi 1 septembre 2012

Vent d'ange

A la lune, en sa brume d'argent
D'aussi loin, que se porte le vent


Il viendra, le bel esquif blanc
Dévêtu des livrées de tes sans.

vendredi 31 août 2012

La dernière course

«Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.

« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.

Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.

À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.

Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.

« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.

Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.

Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »

« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »
« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.

« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »

J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.

« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.

Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.

Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.

Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.

Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».

Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.

Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.

J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.

« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »

Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.

Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.

Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?

Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.

Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»

Anonyme

lundi 27 août 2012

M & Mes

Hey ... mémé ! Et mes mets ?

Aie mais m'est
Aime et m'hais
Aime aimer.

vendredi 10 août 2012

mercredi 6 juin 2012

Etre étang

Je suis l'étang tiède dans la douce pénombre.